J'aime bien faire les gâteaux qu'on mange à la maison. J'ai l'illusion que ça aprendra à Lila à apprecier le bon goût des choses faits par elle-même, avec le but peut-être naif de l'eloigner de l'offre collosal de sucreries qui ne font que nourrir notre besoin d'inmediateté, de tout fait, de tout servi.
Pour fêter la saison de Noel et l'hiver, j'ai proposé à Lila de faire nos gingerbread men (et aussi des filles). L'actvité a été un grand succès puisqu'en plus d'aider avec la preparation de la pate et à les couper, Lila a dû decorer un par un chaque biscuit qu'elle mange. Je suis certaine qu'elle ne goutera de meilleur Gingerbread que ceux qu'elle a fait avec ses propres mains.
La recette de base est celle de Rose Bakery, un livre que j'utilise assez souvent, parce que toutes les recettes sont vrais. Après avoir preparé presque toutes les recettes de légumes et quelques desserts, je confirme qu'on peut faire confiance, le succès de la recette est garantie. Mais la recette original avait un oeuf donc j'ai utilisé ma bible des gateaux vegetaliens The book of Eggfree cakes, pour substituer l'oeuf par un mélange qui m'a même étonné dû sa resemblence avec les blanc d'oeufs battus.
Donc disons que celle-ci est mon adaptation vegetarienne de la recette de Rose Carrarini. J'en suis très fière !
Pour 15 et 25 biscuits
125 grs de marguerine vegale (j'utilise une de soja)
90 grs de sucre Roux
3 cuillierés à soupe de Molasses
1 oeuf (ou une portion de substitution d'oeuf vegetalienne)
370 grs de farine de blé
1 cuillieré à café de bicarbonat de sode
1/2 cuillieré à café de sel
1 cuillieré à soupe de gingembre moulu
1 cuillieré à café de canelle
1 cuiliéré à café d'un mélange d'epice
Mélangez le beurre avec le sucre et le molasses jusqu'à ce que le tout soit clair et lèger.
Ajoutez l'oeuf ou le fameau mélange de substitution et pui ajoutez la farine petit à petit avec les autres ingredients secs. Le mélange est rapidement compacte. Si c'est trop mouillé ajoutez de la farine, si c'est trop sec ajoutez un autre oeuf ou le substitut.
Lesez dans le frigo pendant une demi-heure. Chauffez le four 180°C/350°F ou 4.
Mettez du papier parafiné sur les plateaux. Roulez la pâte jusqu'à 5 mm d'epaisseur, et coupez le avec les formes que vosu désirez.
Govinda's est sans doute mon restaurant végétarien préferé à Londres. A chaque fois je me regale avec leur Thalis, qui inclu des lentilles ou d'autres légumineuses, du riz en deux options basmati et intégral, des légumes cuites ou ce qu'on appelle en Inde, Subji (parfois avec du Paneer) et un peu de salade crue. En plus, il y a toujours trois varietés de Chutneys et du pain et... du Papadom. Dès que quelqu'un de proche vient nous visiter à Londres, Govinda est toujours un des sites à visiter, avec la même importance d'autres îcones londoniens.
Vous pouvez trouver les mêmes saveurs et couleurs chez vous en suivant les recettes de Kurma Dasa, le chef star de la cuisine végétarienne en Australie, et surtout îcone de la cuisine selon les principes de Hare Krishna. D'ailleur Govinda's fait parti du temple Hare Krishna à Londres.
La dernière fois que je suis allée j'ai amèné ma mère qui nous visitait (et nous aidait avec le demenagement) pendant deux mois. Elle a adoré ! Ça lui rappel un peu les saveurs de la côte nord du Vénézuela, où la cuisine avait une grande influence Indienne, venue de Trinidad et Tobago.
Le plus c'est que je ne peux pas aller souvent. J'habite du côté Ouest et Govinda's est en plein Soho, très près de Soho Square. Du coup lorsque j'y vais c'est pour moi un grand événement, parce qu'entre autres j'adore me balader dans le Soho, qui est une zone tellement pleine de charme, moin globalisé malgré Oxford Street.
La prochaine fois à Londres, faisez un tour chez Govinda's.
Celle-ci est de loin ma meilleure recette. Ce n'est pas sorcière, mais je suis fière de l'avoir créée toute seule, même si mon intervention est minime, tout se joue dans la qualité des tomates. Bien évidement la tomate n'est pas un aliment très apprécié dans ma cuisine-pharmacie mais de temps en temps, lorsqu'on a envie de bonnes pâtes cette recette me donne une excuse parfaite pour déguster des tomates avec tous les sens. Le meilleur accompagnement de cette sauce c'est le linguini mais honnêtement elle est tellement parfaite que vous pouvez la mettre par tout et vous voir demander la recette par tous vos invités.
La recette ? Rien de plus simple, et je ne sais même pas si on peut parler d'une recette. Choisissez des bonnes tomates ovales très rouges (Plum tomatos en Angleterre). Coupez les en deux, mettez les dans un plateau profond, arrosez les avec suffisamment d'huile d'olive, mettez 2 ou 3 gousses d'ail et quelques branches de basilic. Couvrez le et au four à feu doux. Surveillez les et puis découvrez quelques minutes avant de le sortir du four.
Pour les enfants d'une école élémentaire aux Etat-s Unis, la différence entre la tomate et la pomme de terre, n'existe pas. Ces enfants de 6 ans sont incapables de reconnaitre une seule légume. C'est terrifiant ! Mais ce qui est le plus impressionnant pour moi c'est l'expression de dégoût lorsque Jamie dévoile les légumes. On dirait qu’ils voient un monstre dégueulasse, hors ce sont que des beaux légumes frais ou au moins au naturel.
En France, je ne crois pas que quelque chose comme celle-ci puisse arriver. Etant la nourriture le centre de cohésion de la famille, les enfants apprennent assez vite la valeur des ingrédients et leur forme. Mais ne soyons pas biaisés, en France aussi la culture du pain au chocolat et de la baguette farcie peuvent amèner à des déviassions dans la perception de la nourriture. En Allemagne, par exemple, selon une enquête, les enfants pensent que les vaches sont de couleur mauve, grâce à la publicité consistante de Mika, la vache qui décore les packaging du chocolat au lait sous la même marque.
La vidéo est une pub de l'émission du célèbre chef Anglais Jaimie Oliver qui a voulu amener sa révolution dans la nourriture des enfants dans les écoles aux Etats-Unis. En Angleterre, avec le soutien de Tony Blair, Jamie a livré une campagne destinée à revoir et changer l'alimentation des enfants dans les écoles, pas très correcte. Il a réussi, ou presque. Ma fille est dans une école où il y a une conscience de l'importance des fruits et légumes (une école primée par la qualité des repas) pourtant il y a quand même un excès de pommes de terre et de pates dans leurs menus de la semaine, parce que manger sain met parfois en quations notre heritage culturel. Demandez en France si l'on pourrait se passer du Foie-gras parce que c'est trop gras !
L'idée de Jamie (si courageuse) de promouvoir un changement dramatique das la façon de se nourrir aux Etats-Unis ne semble pas vraiment une réussite puisqu'il est en train de confronter un système d'alimentation qui est très loin d'être naturel ou conscient. Si les adultes sont des enfants dans leur rapport à la nourriture, comment esperer que les petits gens aprennent à voir dans la nourriture quelque chose de plus qu'un moyen de satisfaire la faim.
Nous pourrons utiliser l'échec de Jamie pour juger et juste répéter ce qui dît tout le monde, non sans un certain mépris : le style américain est une horreur. Mais je préfère prendre tout ceci pour évaluer mes choix par rapport à l'éducation de Lila, ma fille de 4 ans et demi. Les résultats de cette évaluation sont assez alléchants puisque je me rends compte à quel point mon intuition était très bonne lorsque j'ai sentie que l'éducation de nos enfants passe par la nourriture. Pour moi l'intelligence ne sert à absolument rien si nous ne developpons pas si nous n'avons pas conscience de comment ce qu'on mange determine nos attitudes, notre potentiel et nos emotions. Il suffit d'évaluer leur principal besoin lorsqu'ils sont bébés, la nourriture. Ça m'a semble normal de maintenir une ligne d'apprentissage par rapport à cet aspect qui est depuis la naissance fondamental.
J'ai su sans trop pouvoir l'expliquer que je ne voulais pas chez moi des aliments à la forme rigolote, ni de la charcuterie, ni des sandwichs y compris les hamburgers. Pourquoi ? Parce que je sentais que soutenir et stimuler leur rapport à la forme, pourrait créer des problèmes à posteriori. Je pourrais faire un nugget (croquette de n’importe quoi avec une forme et texture sympa) ou une hamburger végétariens, ou un sandwich aux légumes, mais la forme pour moi est toujours connecté à une culture qui néglige notre rapport à la source, à la nourriture dans son état le plus naturel, et ici il ne s’agit pas de défendre le végétarisme mais une plus grande sensibilité par rapport à ce qu’on met dans nos assiettes, et surtout je crois qu'il ne faut jamais negliger l'assiette.
En plus de ça, je sentais que Lila accepterait de manger tout ce que je lui donne parce qu'après l'avoir allaitée suffisamment, j'ai créée chez elle une confiance dans ce que je lui offre comme nourriture. Comment pouvais-je risquer à qu'elle se sente aussi confiante lorsqu'on lui offre des aliments affreux dans une forme qu'elle reconnait comme proposée par sa maman. Je sais qu'on ne controlera pas tout après une certaine age, dans les fêtes ou même l’école ou chez des copains. Ma plus grade preoccupation est que tous ces type d'aliments impose une distance trop grande entre les aliments dans leur forme originale et la forme qu'ils trouvent pour décorer nos assiettes. Ce n'est pas étonnant que les enfants ne sachent pas comment c'est la tomate si l'unique chose qu'ils ont connu c'est le Ketchup ou la sauce napolitaine.
Pour me sentir encore plus fière de mes décisions, hier j'ai expérimentée une grande joie. Lila attendais à que la nourriture soit prête, mais j'étais en retard, très en retard. Alors ma pétite de seulement 4 ans m'a dit :
"Maman, s'il te plait au moins donne moi ma salade".
Deepak Chopra. Quantum Healing: Exploring the Frontiers of Mind Body Medicine.
J'ai décidé de chercher un peu plus d'information sur le mot Quantum, parce que c'est un mot orésent dans tous les lieux que je visite dernièrement. Il me fallait quelque chose de très accesible, pas très scientifique mais plutôt orienté santé. La echerche sur Amazon m'a donné plusieurs titres, étant le plus attractif celui de Deepak Chopra. J'étais toujours un peu réticente à l'invasion de livres de Deepak Chopra (j'imaginais toujours des nègres dans des chambres successives d'un chateau, en train de développer les titres qu'il imaginait necesaire suivant une stricte règle de marketing editorial) mais après l'avoir vu donner des conférences, j'ai développe une grande confiance en lui et décidé d'imaginer que la prolifération des livres sous son nom est dû au fait qu'il est un génie destiné à informer l'Occident sur une vision plus intégrale de la médecine. Ce monsieur a sans doute un grand impacte dans l'ouverture de notre mental si conditionné par la science à d'autres explications moins.
Après quelques pages de Quantum Healing, je suis éblouie, le livre est tout juste formidable. J’espère pouvoir vous raconter un peu plus dès que je le finirai.
Même si l'on achète des légumes assez fraîches, lorsqu'on habite dans la ville, il est très difficile que les légumes arrivent très vite à nos assiettes. Entre le producteur et le consommateur final, il y a une longue chaîne d'histoires, et donc la fraîcheur n'est pas forcement optimale.
Ce n'était qu'après ma première rencontre avec Dr Lim, avec qui j'ai fait déjà plusieurs séminaire de Tao, que j'ai découvert comment redonner de la fraîcheur aux légumes. La procédure est simple, mais bien sûr elle exige de la patience. Il s'agit de faire tremper les légumes avant les manger ou les préparer dans l'eau salée avec un bon sel. Je préfère le Sel de l'Himalaya, mais je comprendrai que certains trouvent ceci un peu luxueux et pas du tout écologique.
L'idée c'est de laisser les légumes se recharger de Prana, énergie vitale, dans un récipient contenant de l'eau salée pendant quelques minutes, une dizaine suffira.
Ce qui est drôle c'est que Dr Lim conseille de faire la même chose avec nous, mais au lieu d'utiliser du Sel, il conseille de mettre des Sels Epsom dans la baignoire avec l'eau tiède pendant 25 minutes pour détoxifier le corps.
Ça peut paraître anodin mais à chaque fois que je dois faire usage des aliments qui ont restés de la veille (je ne surgèle pas mais il m’arrive de garder un peu de sauce, un peu de lentille, et d’autres) avec des aliments fraichement préparés. Je me demande si manger ce mélange ne sera encore pire que manger des choses en conserve ou surgelés après avoir été préparés.
Je n'ai pas d'explication mais il y a quelque chose qui me dit que ce mélange de vieux et nouveau est une bombe toxique. D'où ai pu je sortir cette idée ?
Si quelqu’un a une réponse, à faveur ou en contre, je serai très reconnaissante !
Ça a été toujours un challenge de donner des crudités à ma petite Lila. A la difficulté de la faire manger des aliments un peu exigents à macher, puis le goût stringent des salades vertes, s'ajoutaient mes connaisances sur l'Ayurveda.
Dans l'Ayurveda, les crudités doievent être mangés en petite quantité, specialement pendant l'Autonne et l'hiver, parce que ce sont des aliments très secs et très difficile àdigerer. Alors je me disais, s'ils sont difficile à digerer pour les adultes (très peu de livres sont écris sur l'aplication des principes de l'Ayurveda aux enfants) ça devrait être encore plus difficile pour les enfants. Malgré tout j'essayais toujours de faire manger à Lila des pousses de graines, avec l'idée de reproduire le contacte avec la nature que nous n'avons pas dans les grandes villes.
Ce qui me restait comme crudité lorsqu'elle était bébé étaient les fruits, mais au même temps quelque chose me disait que les fruits n'aportent pas ce dont je sentais nous avons le plus besoin. C'est ainsi que je me suis décidé à laisser une place dans notre panier à un fruit étranger, c'était plus important de lui donner une crudité facile à manger et bourré de bonnes choses : l'avocat.
Comme j'ai allaité Lila exclusivement pendant presque 9 mois, lorsque nous voyageons avec elle l'avocat était la meilleure option pour continuer à eviter des compotes ou plats preparés qui perdaient leur fraicheur très facilement. Ma chance elle adorait et continue à aimer aujourd'hui ce fruit si nourrisant.
Depuis que Lila a pu s'assoir et prendre les couverts en main, j'ai decide que c'était très important de lui offrir toujours une salade en entre, dans l'Ayurveda, les crudités et en general tout es aliments plus legers doivent se manger avant. Ça me permetait de créer une habitude autour de la salade, après ça serait plus facile d'introduire des crudités plus facilement.
Mon plan a marché à merveille, aujourd'hui Lila demande toujours sa salade. La salade en question n'est pas completement crue, mais au moins 50% de ses ingredients sont crus.
La salade au plus grand succès est "La Pétite Salade avocat lentille" et voici la recette :
Pétite Salade avocat lentille
4 enfants ou 2 adultes
1 tase de lentilles de puy cuites à l'eau pendant 6 minutes ou germées (meilleure option crudité la dernière)
1 avocat en dès
1 tomate sans graines et sans la peau en des
1/2 concombre en des
1 petite cuilliere de feuilles de coriandre
1 petite cuillière d'huile d'Olive
1 petite cuillière d'huile de Hemp
1 cuilliere de jus de citron
Sel si vous le désirez, mais en general un bon huile d'olive apporte suffisament de goût pour éviter le sel
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