C'était à Amsterdam il y a un bout de temps que j'ai goûté pour la première fois le Tempeh, dans un restaurant indonésien. Je n'étais pas encore végétarienne mais j'avais un penchant pour les plats sans viande. Alors j'avais beaucoup aimé cette préparation, en tout cas beaucoup plus que le Tofu, produit avec lequel je n'entretien pas forcement des bonnes relations, dans d'autres mots, je ferai toujours de mon mieux pour l'éviter.
Mais venu le temps d'assumer une nouvelle identité comme l'invité végétarien, en m'accrochant avec toutes mes forces au régime lacto-végétarien yogique, le tempeh est resté à côté. D'une part, il ne m'est pas indispensable, mais surtout j'ai découvert qu'il s'agit d'une préparation qui utilise un champignon appelé Rhizopus oligosporus pour trouver son particulier goût et constitution. Je ne mange ni des fermentés, ni des moisissures, pour tenir un régime alimentaire Sattvique, qu'en sanscrit veut dire "pure".
Bien sûr que c'est un peu exagéré cette histoire de laisser de côté les aliments fermentés, mais comme tout le monde, j'ai besoin de directrices assez générales pour m'en sortir. Si je commence à faire des exceptions alors, ma vie serait beaucoup plus compliquée qu'elle ne l'ai déjà en étant une végétarienne parmi des omnivores.
L'idée de faire une petite parenthèse et de préparer et de manger du Tempeh m'est venu une fois que j'ai réalisé que la pâte Miso est aussi un produit fermenté et que si bien je ne consomme pas énormément, je dois avouer qu'elle s'intègre fort bien dans mon alimentation. J'aime bien travailler ma souplesse en dehors de ma pratique quotidienne d'Asanas, ce qui veut dire que le yoga pour moi n'est pas une pratique physique, mais une façon de vivre.
Pour cette expérience, j'ai choisi un Tempeh fumé biologique de la marque LIMA et j'ai suivi les instructions d'une recette trouvée sur le livre The Yoga Cookbook.
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