Ça n'a jamais été très pertinent de le dire mais j'ai fait des études de cinéma, avec l'illusion de réaliser des films aussi comme beaucoup des gens. Mon chemin m'a amené plutôt à la télé où je travaillais d'abord comme costumière et puis comme productrice d'une émission inspiré du merveille canadien "Fashion Files". Ce qui reste de ces expériences m'est toujours chéri, l'amour pour le cinéma et la faiblesse pour la mode. Voici une introduction pas vraiment nécessaire mais disons que maintenant j'ai envie d'ajouter un peu plus à une simple lecture et des réflexions postérieures.
Il y a quelques jours je lisais très sommairement l'édition du 1er Octobre de la revue Time. Je ne suis pas du genre à lire linéairement des magazines, et voilà que je suis arrivé à une interview à Sean Penn. Bien que je ne m'amuse pas beaucoup à lire ce que les acteurs ont à dire, avec lui j'ai fait une parenthésés. Premièrement parce qu'il n'est pas seulement acteur et deuxièmement parce qu'il a l'envie d'être sérieux et engagé sans faire de ça un argument de vente de lui-même.
Sean Penn me surprend avec son dernier film adapté d'un roman très populaire aux États-Unis de nom Into the Wild, dont la traduction en Français ne sera pas forcement "Retour au sauvage..." , mais comme la traduction française du livre "Voyage au bout de la solitude" (à mon avis un mauvais clin d'œil à Céline). Il s'agit de la véritable histoire de Chris McCandless, un garçon prometteur qui décide de tout abandonner, argent, famille et future, pour s'aventurer à la recherche de sa place dans la nature dans la région d'Alaska.
Lorsqu'on demande à Sean Penn ce qui l'a fait tourner ce film, l'auteur répond avec une réplique du film : "Si juste pour une fois on se mettrait à soi-même dans la plus primitive des circonstances..."
Cette phrase a trouvé la plus grande résonance chez moi, tout d'abord parce que je suis convaincue de l'importance de revenir à l'écoute de notre nature, la plus primitive, la véritable, mais surtout parce que maintenant que j'ai l'opportunité de vivre l'expérience d'être mère et de vivre chaque instant de ma vie avec Lila. Pendant ces dernières 7 mois, l'age de mon bébé, je sens avoir la possibilité de révisiter des chemins toujours présents chez mois, mais qui ont été cachés derrière des envies et des besoins proposés par mon environnement, loin d'une véritable écoute de moi-même.
Ma devise d'aujourd'hui c'est : "Lila sait". J'ai tellement envie de l'écouter et de me laisser guider par sa nature que l'unique possibilité que j'ai trouvé pour surmonter mes propres bruits, c'était de me dire toujours et dans chaque moment de décision : "Comment ça serait si nous étions au milieu de la nature, dans des circonstances assez précaires ?" Une fois la réponse trouvé, dans la recherche et la réflexion, loin des automatismes liés au cliché d'être parent, il me faut évidement l'adapter à notre vie à Paris. Mais au moins je parts de l'origine des choses (sans prétendre nous imposer des chimères) mais surtout j'évite de forcer sa nature à elle dans des moules qui me sont confortables à moi, fixés sans trop évaluer leur poids sur nos vies.
Grâce à Lila je suis depuis un mois un régime basé sur la consommation des aliments dans leur état naturel, parce qu'elle démarre la diversification de l'alimentation avec des repas solides, en plus du lait maternelle. Une fois écouté la nature et décidé que ce que lui convient c'est que des légumes à peine cuits à la vapeur et passés au passoire, mon régime s'est adapté pour pouvoir comprendre ces réactions, mais aussi parce ce qui l'intéresse le plus c'est ce que je mange. Croyez-moi c'est une expérience incroyable de déguster chaque légume seul, sans ajouts. Je découvre des goûts que j'ai l'impression de ne jamais avoir senti. Est-ce normal ?
Rien contre la cuisine et l'envie de mélanger et de changer les goûts des aliments mais à partir de maintenant je veux continuer à chercher ses goûts primitifs qui restent soumis à nos envies créatifs. Comme s'il s'agissait d'un espèce de jeune des sens, j'ai l'opportunité de découvrir les goûts derrières mes goûts.
Alors voici mes recettes sans sel, sans huile, sans poivre, sans Ghee, sans tamari, sans... tous ses goûts polluants dont l'utilisation devient automatique et souvent justifié par ce qui disent les savants en matière de cuisine :
Fenouil à la vapeur
Citrouille à la vapeur
Haricots verts à la vapeur
Epinards à la vapeur
Carottes à la vapeur
Navets à la vapeur
Brocoli à la vapeur
C'est tout vraiment bon !
Bonjour, tout d'abord félicitations pour votre blog qui est super !!!
Je voulais savoir si vous aviez des idées de menus car je dois inviter des collègues de bureau à mon mari (pour faire connaissance) donc je ne connais pas leurs goûts mais le gros problème que j'ai c'est qu'ils ne sont pas végétariens et je ne voudrais pas leur faire des plats qui sortent trop de l'ordinaire (moi je suis végétarienne)
nous seront donc 5 à table et je commence vraiment à me tirer les cheveux car je cherche quand même des recettes pas trop chères
j'espère que vous pourrez m'éclairer de vos idées.
merci d'avance
Rédigé par : jessica | 10/02/2008 à 09:43